Cérémonial

Le cérémonial d’intronisation n’a pratiquement pas changé et cela, depuis plus d’un demi-siècle .
D’abord le grand maître déclare :
1) « Noble assemblée, en ce jour du …………..nous plaçant sous les auspices favorables de Dyonisos, dieu de la vigne et du vin, j’invite notre Chancelière à frapper les sept coups rituels marquant solonellement l’ouverture du ……ème   chapitre de notre auguste confrérie le Consulat de Septimanie. »

2) « Que notre massier aille à présent quérir l’impétrant qui va comparaître devant nous. »
L’impétrant prend alors place a coté du consul qui va le parainer et qui le présente alors à l’ensemble des consuls.  Lorsque le ou les impétrants on tous été présentés aux consuls le grand maître proclame:

3) « Après avoir pris connaissance de vos mérites et qualités respectives vous êtes jugés aptes à subir à présent l’épreuve de la libation. »

Le grand échanson leur fait alors goûter le vin de notre terroir, fruit du soleil et du labeur des vignerons. Lorsque le ou les impétrants on bu, le grand maître déclare  :

4) « Noble assemblée devant vous ces impétrants viennent de faire publiquement honneur à ce divin nectar, ce qui les rend dignes de franchir l’ultime étape leur permettant de rejoindre nos rangs.

La prestation de serment.

Le grand maître leur fait alors lecture du serment du consulat, à lissue de laquelle les impétrants concluent par : Je le jure..  !

S’en suivent ensuite l’adoubement,la remise des lettres patentes et des médailles. Le grand maître demande alors à la chancelière de frapper les sept coups rituels qui vont marquer la clôture du chapitre.

 

Le Consulat de Septimanie

 Aujourd’hui aphotos 2u service du Pays Narbonnais et de l’ensemble de la région, le Consulat de Septimanie a pour objet de servir le prestige et de diffuser la renommée historique des vins de l’ancienne Narbonnaise, première dénommée par la suite Septimanie et dont Narbonne est la capitale. Le but sera atteint notamment par l’organisation ou la participation à toutes les fêtes, réunions, dégustations, voyages, expositions, publicités ou toute autre manifestation ou activité pouvant servir la cause du Vignoble régional tant en France que dans le Monde entier.
Une des plus ancienne confrérie du Languedoc, le Consulat de Septimanie renait en 1963  avec pour mission de promouvoir les vins de la Région de Narbonne, et plus particulièrement les productions des Vignobles de la Clape, du Quatourze et des Côteaux de Narbonne. Le costume des consuls est chargé d’histoire. C’est la réplique exacte de celui porté au XVIIème siécle. Robe de drap rouge et noir, avec un grand col blanc et barrette noire. La médaille est portée en sautoir par un grand ruban rouge. Elle représente sur fond de gueule et entourée des armes de Narbonne, un coq enserrant entre ses griffes une grappe de raisin.

Les dignitaires portent les titres de Grand Maître, Maîtres Consuls, Garde du Sceau, Grand Argentier, Chambellan, Maître Echansons, Massier, Porte-étendard, Grande Ecuyère et Epistolier.

Georges Savarin de Marestan
Grand Maître du Consulat de Septimanie

L’histoire:
Les Consuls de Narbonne, dès le XIIème siècle, apparaissent dans l’histoire en tant que délégués à la fois du « peuple » et des « seigneurs ». Avec deux consulats, celui de Bourg et celui de la Cité. Ils constituaient « l’exécutif collégial » de la Ville.

En 1338, l’union des deux assemblées fut accordée par Philippe V, et confirmée par Louis XI en 1470. Le Consulat fait partie intégrante de l’Histoire de Narbonne jusqu’à la Révolution.

C’est en 1963, que le Consulat de Septimanie est créé sous la forme d’une Association de type Loi 1901 par Henri BOUCHOUS, alors Président de la Chambre de Commerce de Narbonne. Ainsi renaît le Corp des consuls avec pour mission de promouvoir les vins de la Région de Narbonne. Dans les siècles passés, ce Vin, si recherché, ne pouvait être vendu qu’à ceux qui le méritaient, ainsi que le montre la lettre de Philippe IV le Bel, du 11 mai 1292, rappelant aux Consuls du Bourg et de la Cité qu’ils avaient « la faculté de porter et vendre leurs vins, pourvu que ce ne soit pas aux ennemis du royaume »

Les grands Maîtres successifs:
1er Grand Maître : Henri BOUCHOUS de 1963 à 1973
2ème Grand Maître : Jean-Marie HERPE de 1973 à 1986
3ème Grand Maître : Michel LEUCK de 1986 à 2003
4ème Grand Maître : Georges SAVARIN de MARESTAN depuis 2003